Les chenilles processionnaires, des nuisibles à éradiquer au plus vite
La chenille processionnaire de pin est un nuisible souvent négligée alors qu’elle peut causer tellement de dégâts, autant pour l’arbre et la terre qu’elle envahit que les humains et les animaux. Il existe différentes manières de venir à bout des colonies de processionnaires, mais ce n’est jamais définitif, les petites bestioles reviennent chaque année. Une lutte doit, donc, être menée tous les ans pour éviter tous les problèmes engendrés par cette espèce de chenille processionnaire. Les solutions écologiques comme celles que nous proposons sont, bien évidemment, recommandées pour ne pas courir des risques parfois inutiles, mais avant, il faut comprendre le fonctionnement de ces nuisibles pour mieux lutter contre la chenille.
Un véritable fléau frappe les forêts de pins sur tout le territoire national. Remontant la France du Sud au Nord, de l'Est à l'Ouest, les chenilles processionnaires ont colonisé toutes nos contrées. Particulièrement urticantes, sans anti-chenilles, la santé publique de nos citoyens, des personnes sensibles en particulier, songer à freiner leurs invasions est une pure utopie. Il faut agir, et vite. Il existe actuellement sur le marché un certain nombre de pièges anti-chenilles processionnaires. Les pins sont infestés et littéralement dévorés par ces colonies de cocons de plus de 200 individus pour les plus gros. Ceux-ci se forment, grossisses en se nourrissant des fruits de ces arbres : les pommes de pin, les épines et bien sûr la sève. Rapidement, dans les endroits les plus sensibles, c'est à dire à proximité des lieux publics, des écoles, des terrasses, jardins, parcs et les routes régulièrement empruntés.
De décembre à avril, il est fortement recommandé de placer des pièges pour traiter et lutter contre la chenille processionnaire. Utiliser des pièges anti-chenilles processionnaires revient à dire qu'il faut les attraper et les stopper lors de la descente du tronc. Les chenilles en véritable procession descendent de leur perchoir pour s'enterrer en terre. Certains pièges sont très écologiques par leurs principes de captures. Ce système est donc particulièrement recommandé lorsque la zone infectée compte peu de pins et donc peu de cocons à chenilles processionnaires. Les pièges anti-chenilles processionnaires sont donc à apprécier en fonction de la circonférence des troncs à équiper. A partir de 8 nuits, les pins et cèdres doivent impérativement prévoir des pièges supplémentaires pour capturer un maximum de chenilles processionnaires.
Il s'agit donc bien d'une véritable lutte à fournir contre ces invasions qui ne cessent d'augmenter et de s'étendre dans les forêts et les zones de conifères. Il est plus qu'impératif que de prendre au sérieux cette menace en usant de tous les produits anti-chenilles processionnaires qui existent sur le marché. Les éradiquer sauve les pins et surtout les hommes des effets dévastateurs de leurs présences.
D’où viennent et comment évoluent les chenilles processionnaires ?
Ce sont des larves de papillons de nuit dont le nom scientifique est Thaumetopoea pityocampa. Ils appartiennent à la famille des Notodontidae et la sous-famille des Thaumetopoeinae. La femelle du papillon de nuit choisit dans la plupart des cas un pin pour pondre ses œufs. Dans des cas très rares, elle peut choisir un cèdre à la place. Elle met ses œufs soit sur les rameaux ou les aiguilles de pin en rangées parallèles par paquets de 150 à 320 œufs pour former un manchon gris de 2 à 5 cm tout revêtu d’écailles.
Les œufs éclosent environ 6 semaines après et c’est ainsi que les chenille processionnaire voient le jour. Elles muent trois fois avant l’arrivée de la période hivernale. Les jeunes chenilles processionnaire se fabriquent, alors, des pré-nids pour passer la journée et le limbe des aiguilles de constitue leur nourriture. Une fois que la nourriture aux alentours de ce premier abri est épuisée, les larves vont en procession plus haut, vers une autre aiguille pour construire un nouveau nid. Jusque-là les chenilles processionnaires, qui vivent en colonies de quelques centaines d’individus, ne sont pas encore urticantes.
Ce n’est qu’au quatrième stade larvaire que les chenilles processionnaires construisent un abri plus costaud pour préparer l’hiver. Ce sera leur nid définitif et d’instinct, elles le bâtissent au sud pour bénéficier du rayonnement du soleil durant la journée et jouir d’une bonne température 24 heures sur 24. Et la nuit, elles en sortent pour se nourrir. Pour se déplacer, elles bougent en procession le long d’un fil de soie qui leur permet de ne pas se perdre et de toujours retrouver le chemin qui les ramène vers le nid.
Et puis au printemps, une femelle vient conduire les processions de sa colonie, qui peut atteindre les 40 m, en direction du sol bien ensoleillé pour creuser un abri à 5 ou 20 cm sous terre. Les chenilles processionnaire embarquent avec elles des nymphes et des végétaux pour favoriser leur développement sous-terrain. Toute la terre aux alentours se trouve ainsi infestée de nymphes et les racines des plantes qui y poussent peuvent être atteintes par le fléau. Chaque chenille processionnaire se tisse alors un cocon individuel pour pouvoir se transformer tranquillement en chrysalide, puis en papillon. Une fois en papillon, le cycle continue avec l’accouplement des papillons mâles et femelles. Ces derniers sont nocturnes et ont une espérance de vie de 1 à 2 jours. Les femelles pondent leurs œufs sur un arbre avant de mourir.
Les dégâts causés par les chenille processionnaires de pin
Selon l’endroit et l’envergure de la colonie, le niveau des dégâts peut varier. En hauteur, l’invasion de ces nuisibles se tend surtout vers les versants sud. Dans les plaines, ce sont souvent les lisières qui en pâtissent, mais les dégâts sont généralement moins importants. Pour déterminer l’ampleur des dégâts, il faut creuser quelques dizaines de mètres dans le peuplement. Une défoliation causée par les chenille processionnaire, même dans un cas des plus graves, ne condamne pas totalement les plantes infestées. Mais elle cause une perte de production plus ou moins grave selon son ampleur. Les arbres peuvent supporter ce fléau, mais il vaut mieux leur éviter tout ce mal.
Pour les humains et les animaux, les petits poils microscopiques que laissent les chenille processionnaire du pin sur leur chemin durant les processions vers le sol peuvent facilement être transportés par le vent et atterrir devant nous. Les poils libèrent une substance urticante provoquant des irritations ou des éruptions prurigineuses. Si les poils urticants entrent en contact avec la peau (humaine ou animale), ces poils peuvent causer de sévères démangeaisons et le pire, c’est que ces poils se dispersent facilement par la transpiration et toute sorte de frottement. Si les poils sont en contact avec les yeux, des cas de conjonctivites pourront apparaître. Les dégâts cliniques peuvent être encore plus graves en cas d'ingestion ou d'inhalation. Des symptômes de grosses allergies peuvent se montrer accompagnés de nausées et des douleurs au niveau de l’abdomen.
Les mesures à prendre pour lutter contre la chenille processionnaire
Vous l’aurez compris, les chenille processionnaires sont vraiment dangereuses, non seulement pour les arbres et les parcelles qu’elles colonisent, mais aussi pour votre santé et celle de tous les animaux et plantes qui vivent dans vos voisinages. Si vous avez un arbre infesté de ces nuisibles dans votre environnement, il faut agir très vite pour limiter, voire éviter les dégâts en prenant des mesures contre la chenille. Plusieurs produits contre la chenille sont disponibles sur produit-antinuisible.com, c’est à vous de choisir. Vous pouvez opter pour un larvicide, un insecticide biologique qui contre la chenille en conserve ou en phéromones. Il y a aussi les pièges anti-chenille. Il ne faut pas oublier de mettre un masque protection respiratoire, un vêtement dédié, des lunettes, des gants et une casquette durant votre opération de traitement contre la chenille pour éviter les conséquences néfastes des propagations des poils urticants. Ne réagissez pas durant les processions, si vous les avez ratées durant les 3 premiers stades larvaires, attendez qu’elles s’enterrent avant de mener votre combat.